Comment limiter l’exposition des bébés à la pollution ?
L’environnement joue un rôle clé sur notre santé et plus encore sur celle des enfants. Il est donc particulièrement important, dans un contexte où la situation environnementale n’est pas au beau fixe, de tout faire pour protéger les petits. Mais alors, comment limiter l’exposition des bébés à la pollution ?
La pollution a-t-elle un réel impact sur la santé des bébés ?
Avec une situation environnementale qui se dégrade chaque jour un peu plus, il est naturel et censé de penser que la qualité du monde vivant qui nous entoure, et donc de l’air, joue un rôle prédominant sur notre capacité à être et rester en bonne santé.
En effet, si un nombre encore trop faible de données et de connaissances nous empêche d’évaluer précisément les conséquences de la qualité environnementale sur notre santé, il est néanmoins connu que le niveau de pollution de l’air impacte la santé des bébés de façon tout à fait sérieuse :
- En France, la pollution de l’air extérieur serait responsable, à elle seule, d’au moins 48 000 décès de bébés prématurés chaque année. Des chiffres qui, en plus d’être probablement largement sous-estimés, font froid dans le dos…
- Quant à la pollution de l’air intérieur, elle serait, selon l’Ansess (Agence sanitaire française) responsable de 20 000 décès chaque année en France, ainsi qu’à l’origine de 30 000 pathologies telles que les cancers, AVC, maladies cardiovasculaires, etc.
Enfin, et pour vous dire à quel point ce sujet n’est pas à prendre à la légère, l’Agence européenne de l’environnement (AEE) avance même que, plus généralement, “l’exposition à la pollution provoque 10% des cas de cancer en Europe”.
Pourquoi faut-il particulièrement protéger les bébés de la pollution ?
Face à ces différents constats, inutile de préciser à quel point le sujet est sérieux et la qualité de l’environnement représente un réel enjeu de santé publique !
Et c’est encore plus vrai pour les bébés !
Vous le savez, contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, les bébés ne sont pas des adultes en format miniatures, mais de petits êtres encore largement “sous-développés” en comparaison avec les corps adultes ce qui les rend donc plus sensibles à la pollution et à ses effets néfastes sur la santé.
Pour vous prouver à quel point il est important de limiter l’exposition des bébés à la pollution, voici quelques éléments à connaître :
- A proportions égales, les petits vont respirer une quantité d’air plus importante, boire plus d’eau et manger plus (nourriture, poussière…) que les adultes. Par conséquent, il sont naturellement plus exposés aux polluants qui les entourent.
- Le corps des bébés continue de se développer bien après la naissance ce qui implique qu’ils ont une capacité plus faible de détoxification que celle des adultes.
- Enfin, qui dit que le corps continue de se développer après la naissance, implique que des “fenêtres de vulnérabilité” existent (ce qui n’est plus le cas chez les adultes). Ainsi, même une faible exposition à la pollution peut engendrer de graves dommages, parfois même irréversibles.
Comment limiter l’exposition des bébés à la pollution ?
Pour vous y aider, voici une série de conseils :
- Aérer la zone d’accueil tous les jours, voire même plusieurs fois par jour, à raison de 10 minutes minimum quelle que soit la saison (été ET hiver)
- Privilégier toujours des produits de saison et éradiquer un maximum les produits alimentaires “transformés”
- Favoriser les biberons en verre
- Nettoyer à l’aide de produits dont la composition reste la plus simple possible (vinaigre blanc, etc.)
- Utiliser un aspirateur équipé de filtres “HEPA” (à haute efficacité)
- Éviter de parfumer ou de désodoriser votre intérieur (et qui plus si vous le faite via une bougie ou de l’encens)
- Inviter les enfants à être le plus possible au contact d’espaces “verts ou bleus”. D’ailleurs, concernant les espaces verts, lisez aussi notre article sur la végétalisation du lieu d’accueil.
Et vous ? Que faites-vous pour limiter l’exposition des bébés à la pollution un maximum ? Dites-le nous en commentaire de cet article sur notre page Facebook